22h55 , le 7 mai 2022

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Présent à la cérémonie d’investiture d’Emmanuel Macron, le Premier ministre, Jean Castex, estime avoir « fini [sa] mission ». Il restera en poste au moins jusqu’au 13 mai.

Tout en sobriété. Discours raccourci par rapport à 2017, Emmanuel Macron a été investi président de la République samedi pour son second quinquennat. Une étape traditionnelle de l’après-scrutin désormais franchie… contrairement à celle de la nomination de son nouveau Premier ministre, toujours attendue quinze jours après l’élection suprême. Dans la salle des fêtes de l’Élysée, devant quelque 450 invités dont ses prédécesseurs Nicolas Sarkozy et François Hollande, le chef de l’État a fixé ses priorités : « éviter toute escalade en Ukraine », faire de la France une « puissance agricole, industrielle, scientifique », « une santé accessible partout », a-t-il notamment égrené dans une anaphore du mot « agir ».

Emmanuel Macron a aussi fait le « serment de léguer une planète plus vivable » et « une France plus forte ». Cette action doit être menée avec « une nouvelle méthode », a-t-il répété, en « planifiant, en réformant, en associant ».

Comme un symbole de ce rassemblement souhaité, dans la salle étaient visibles les ralliés : les maires Hubert Falco et Christian Estrosi, qui ont quitté Les Républicains, comme le député Éric Woerth ; l’ex-socialiste Marisol Touraine… Le Premier ministre, Jean Castex
, était évidemment présent. Lui doit encore patienter : il restera en poste au moins jusqu’au 13 mai.

Jean Castex « ne rempile pas », confie-t-il en privé

Stratégie délibérée ou équation insoluble ? Les uns soutiennent que le chef de l’État cherche à rester maître des horloges et du top départ de la campagne des législatives ; les autres confessent que la quête du Premier ministre idéal s’avère plus complexe qu’attendu. Castex, en tout cas, « ne rempile pas », confie-t-il en privé, considérant avoir « fini [sa] mission ». Dimanche prochain, l’ancien maire de Prades ne sera plus chef du gouvernement, assure-t-il.

À Macron, il l’a dit : « Vous avez surpris avec Édouard Philippe [son prédécesseur], vous avez surpris avec moi, il faut surprendre maintenant. » L’hypothèse de son maintien au gouvernement circule toutefois, à la Justice ou à la Santé. Son départ pourrait donc n’être qu’un au revoir. 

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