Témoignages

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En plein boom avant la pandémie, connaissant un coup d’arrêt brutal avec le confinement, les espaces de coworking se redessinent depuis et attirent de nouveaux travailleurs. Témoignages de sept d’entre eux.

«Aujourd’hui, c’est plus mixte»

Camille, 33 ans, est en coworking depuis dix ans. Entrepreneuse, elle a monté un projet autour des métiers, avec une chaîne YouTube, Maintenant j’aime le lundi, ainsi qu’une plateforme d’emploi inversée, où ce sont les chefs d’entreprise qui contactent les candidats… Elle a installé son bureau à Coolworking, situé en plein centre de Bordeaux (Gironde), avec plus de 60 places disponibles réparties sur deux étages. «Avant c’étaient surtout des hommes. Aujourd’hui, c’est plus mixte», détaille-t-elle. Des petites entreprises, qui, avant de grossir, s’installent, des salariés, des free-lance… L’open space est vaste, il y a des salles de réunion et de téléphone privatisables. «On a toujours un petit son de fond que j’aime bien, qui n’est pas gênant. On ne se marche pas dessus.» Camille a connu le salariat deux années durant mais préfère sa liberté. «On a tous les avantages d’une boîte sans les inconvénients. On déjeune, on boit un café mais on n’est pas collègues ! Je me suis vraiment fait des amis.» Parmi eux, des ingénieurs, des journalistes, une autrice de romans… «Autant de métiers que je n’aurais pas rencontrés dans une boîte où les profils se ressemblent.»

«On n’est pas dans le faux cool du langage du start-upeur»

Vanessa, 34 ans, journaliste pigiste, spécialisée «art de vivre», notamment pour Marianne et Elle.fr, vit dans le Sud-Ouest. Elle est coworkeuse depuis 2018 et a testé plusieurs sites dans Bordeaux. Depuis début mars, elle se rend dans un espace à Pessac, un tiers lieu nommé La Loco…

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