En vingt ans de carrière, Laurent Tylski n’avait jamais fait une aussi bonne année. Depuis la fin des confinements, ce coach en entreprise a vu son chiffre d’affaires doubler. Ces dernières semaines, une dizaine de grandes sociétés l’ont sollicité. Sa mission : recréer un esprit de groupe dans des organisations déboussolées dans l’ère post-Covid. A titre personnel, il ne s’en plaindra pas. Sur le fond, en revanche, son diagnostic est sombre : « Les entreprises essayent de compenser ce qu’elles ont perdu et nous confient un rôle qui devrait être le leur », assène-t-il.
Comment leur en vouloir ? Avec l’explosion du travail à distance et la disparition, pendant presque deux ans, d’un collectif qui n’a plus la possibilité de renouer avec les coutumes d’antan, le retour dans les locaux partagés est l’occasion d’un grand flottement. Certes, la majorité des collaborateurs n’ont pas été mécontents de sortir de leur isolement. Mais tout a changé.
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