Mais qu’est-il allé faire dans cette galère du Congrès ? – Photo : Flickr / Fondapol

Xavier Bertrand n’aurait jamais dû accepter de participer au Congrès du parti Les Républicains (LR). Le président des Hauts-de-France a commis une erreur stratégique majeure en soumettant sa candidature à la présidence de la République au vote des militants du parti LR. Il aurait dû rester sur sa ligne initiale : Je suis le candidat de la droite républicaine. Je ne suis pas le candidat d’un parti. Je suis en contact direct avec les Français et non pas avec les militants LR. Si je dois être président de la République, c’est aux Français que je le devrai et non pas à un quelconque parti.

Xavier Bertrand aurait donc dû laisser les LR choisir leur candidat, de leur côté, sans participer lui-même au Congrès LR. Rien ne prouve alors que Valérie Pécresse aurait été choisie par les LR. Dans un combat à quatre, Ciotti ou Barnier pouvaient aussi gagner. Mais qu’importe. Il en serait sorti un vainqueur.

Certes il aurait été critiqué, mais…

Ce vainqueur se serait trouvé sur la même ligne de départ que le président des Hauts-de-France. Avec, grosso modo, un partage des intentions de vote empêchant les deux de gagner. Certes, le président des Hauts-de-France aurait été critiqué, accusé de diviser les voix de la droite et de faire gagner Macron.
Pas du tout, aurait répondu Xavier Bertrand : «Laissons le peuple de droite, qu’il soit radical, UDI, LR et même au-delà, choisir lui-même. Vous LR, vous avez votre favori. Mais il n’y a pas de raison qu’un LR représente l’ensemble de la droite. Organisons une primaire entre moi et le gagnant du Congrès LR.»

Le débat entre ce gagnant du Congrès LR et Xavier Bertrand aurait, du coup, été beaucoup plus violent que l’aimable et aseptisé échange entre les cinq candidats lors des quatre débats télévisés. Mais il aurait été plus clair, plus passionnant et il aurait pu permettre d’occuper l’antenne au moment où le président Macron monopolise toutes les chaînes qui comptent pour lancer sa campagne présidentielle. Xavier Bertrand avait, dans ce cas de figure, toutes ses chances de terminer en tête de la primaire et de devenir président de la République. 

Mais qu’est-il allé faire dans cette galère du Congrès ?

Source Google News – Cliquez pour lire l’article original

Source Google News – Cliquez pour lire l’article original