Devant une centaine de personnes, sur la plage ensoleillée de Cogolin, il a confirmé dans une courte allocution sa décision et son parachutage, qu’il qualifie plutôt d’“implantation”. “Je ne me voyais pas mener le combat de l’arrière…”, a-t-il justifié. Revenant sur la campagne de la présidentielle qu’il a qualifiée comme “un combat redoutable, cruel et injuste”, il a déclaré cependant : “J’aime ce combat et je reviens ici pour le mener”. 

Après les résultats décevants du premier tour, où l’ancien polémiste avait recueilli 7% des suffrages, il avait fait durer le suspense sur une potentielle investiture ou non aux législatives. Dans une interview auprès de BFMTV le 2 mai dernier, il s’était dit très “tenté” par une candidature tout en assurant n’avoir pas pris sa décision. “Est-ce que je pourrais, en me présentant dans une circonscription, aider tous mes camarades qui sont sur le pont ?”, s’était-il interrogé, justifiant par là ses hésitations, tout en niant un recul face aux obstacles, notamment après sa défaite du premier tour. 

À plusieurs reprises ces dernières semaines, Reconquête avait appelé à une alliance avec la droite et le RN, sans succès. Il aura donc face à lui un candidat du RN, Philippe Lottiaux, en plus de la députée sortante macroniste Sereine Mauborgne et de l’insoumise Sabine Cristofani-Viglione. En parallèle, Reconquête avait annoncé avoir investi 550 candidats, en évitant d’en placer face au LR Eric Ciotti ou à Marine Le Pen.

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