Nicolas Bergé a ouvert fin 2011 la voie du coworking sur la Côte ” avec “Les Satellites. Dix ans après, alors que le concept s’est désormais largement répandu, il passe en revue son aventure et insiste sur un point : celui de réussir à créer une véritable communauté d’échange et d’entraide à partir du coworking.

C’est le pionnier du coworking azuréen. Il y a dix ans, Nicolas Bergé donnait le “la” fin 2011 en ouvrant Les Satellites dans un petit local, quartier Riquier près du campus Saint Angely. Après deux déménagements pour s’agrandir et se rapprocher du centre-ville, Les Satellites se trouvent bien installés depuis 2015 avec une quarantaine de postes disponibles dans un espace de 350 m2 au 15 avenue Georges Clémenceau, une rue entre la Fnac et Nice-Etoile, la rue de l’ancien Grand Escurial. (Photo DR : Nicolas Bergé -au centre- et les membres des Satellites ont fêté le 10ème anniversaire).

“Près de 700 personnes ont été membres des Satellites”

Ce dixième anniversaire n’a pas manqué d’être fêté par la communauté d’indépendants et d’entrepreneurs que Nicolas Bergé a su construire autour de son initiative. “ Quelle aventure, que d’aventures !” s’exclame-t-il sur Twitter. “Pendant toute la semaine, on a fêté ça aux Sats avec les membres en se remémorant les bons moments, les bons souvenirs, les victoires, les joies. Personnellement, j’ai croisé la route de tant de personnes. Je crois que près de 700 personnes ont été membres des Satellites !

“En 10 ans, j’ai souhaité voir ce qu’un groupe pouvait accomplir”, poursuit-il. “J’ai vu. J’ai vu des destins se forger, des vies se transformer, des carrières se dessiner. J’ai serré la main de mecs hors-du-commun. J’ai pris dans mes bras des filles exceptionnelles. J’ai aimé toutes ces personnes, c’est comme ça. Appartenir à un groupe, un crew, un gang, une clique, une famille, j’en ai toujours rêvé”.

Pendant la pandémie, la communauté des Sats a tenu bon

Ce qu’il retient de ces dix ans d’expérience ? L’importance de la communauté que l’on peut créer. C’est ce qui lui a permis de passer la pandémie, deux années qui n’étaient évidemment pas favorables à l’Open Space et à un lieu de travail dédié à la convivialité et aux échanges.

“La communauté des sats a tenu bonLes membres ont continué à payer quand les bureaux ont dû fermer pendant les confinements”, explique Nicolas Bergé. “C’est ce qui nous a permis de tenir. Nous avons la chance d’avoir su réunir dans un même endroit des personnes avec des expériences diverses et variées et de constituer une communauté soudée. Notre travail a consisté à pousser la curiosité de chacun encore un peu plus loin, à faire en sorte qu’il connaisse mieux ses voisins, à pousser au partage des expériences et des compétences”.

Quant aux profils des membres, il n’a pas véritablement varié en dix ans. “Ce sont des indépendants, des responsables de petites entreprises qui sont restés seuls pendant quelque temps et qui ont franchi la porte des Satellites pour rompre cette solitude. En moyenne, ils restent 47 mois. Mais sur nos sept premiers membres, deux sont encore avec nous et ont parcouru les 10 ans.”

Certes, Les Satellites ne sont plus seuls sur ce créneau depuis quelques années déjà. D’autres centres se sont montés sur la Côte. Dans ce quartier Notre Dame à Nice, quelques grosses entités se sont ouvertes comme Startway et ses 3.000 m2 dans l’ancienne poste près de la gare Thiers. Mais Les Satellites, qui s’est élargi en créant la communauté des “Indés” à destination des indépendants, n’en reste pas moins toujours une référence.

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