l’essentiel Adoubé par Jean-Jacques Goldman, l’artiste toulousain revient sur le devant de la scène avec un 2e album qu’il présentera aujourd’hui à Cultura-Balma.

On se souvient que Barbara dit un jour, à un William Sheller très impressionné : “Tu devrais chanter…” C’est un peu près ce que Jean-Jacques Goldman conseilla, il y a sept ou huit ans, à l’auteur-compositeur interprète Pascal Zenou. Un conseil reçu 5/5 et aujourd’hui, c’est un nouveau départ pour le Toulousain acté en mars dernier au Bascala où, entouré de musiciens de haut vol comme Georges Baux (Lavilliers), Sébastien Chouard (Les Enfoirés, Mylène Farmer) et Laurent Faucheux (Birkin, Souchon), il a livré un concert en forme de renaissance. Lundi dernier, il assurait l’avant-première du film “Elvis” et, ce samedi 25 juin, il présentera au Cultura Balma-Gramont les chansons de son nouvel album “Une ombre pour deux”, réjouissante collection de 15 chansons à l’esprit variété pop-folk remarquablement composées et enregistrées.

“La musique est entrée dans ma vie très tôt, explique-t-il de sa voix chaude et profonde. J’ai pris une guitare et ne l’ai plus lâchée ! Plus tard, dans mon quartier des Mazades – j’allais au collège avec les Zebda – j’ai joué dans plusieurs groupes, on passait dans des salles de danse – et même un jour au McDo Capitole – en reprenant du rockabilly, du Téléphone. La composition est arrivée plus tard. Stagiaire aux studios Deltour de Georges Baux, j’ai vu travailler Lavilliers, Images, Daniel Seff…” Une star va lui aussi venir hanter la cabine d’enregistrement du studio et accélérer le destin de Pascal. “Goldman est venu à travailler avec Images, se souvient-il. A l’époque, j’écoutais surtout Bowie et Bob Marley, peu de Français. En 1997, j’ai signé chez Warner pour un premier album qui, pour diverses raisons, n’est jamais sorti… Je suis rentré à Toulouse et je suis passé à autre chose.”

“Un côté Cabrel/Calogero”

Faux départ. Pascal fait des affaires, rencontre des gens, fonde une famille… mais n’oublie pas qui il est : “Je voulais prouver que j’étais un artiste capable de créer et chanter de belles chansons, je savais que j’en étais capable.” Il recroise souvent Jean-Jacques Goldman : plus dans les studios, mais sur les pistes de ski. Chaque année, la star vient aux nouvelles : “Alors Pascal, qu’est-ce que tu as fait ?” Un jour, le Toulousain lui fait écouter une chanson. “C’était La Clé sur la porte : il m’a poussé à aller plus loin, à ne rien lâcher. Je sais créer une mélodie, je le sais, alors je m’y suis remis. Avec Georges et Faucheux derrière toi, tu ne peux pas te planter. J’ai pu compter sur Thibaud Couturier, pour lequel j’avais écrit les musiques du premier album : il m’a donné un coup de main en donnant à mes chansons un côté Cabrel/Calogero.” Quête d’identité (“J’ai cherché longtemps”), paternité (les très beaux “Rose” et “Petit”), relations humaines harmonieuses ou chaotiques (“La clé sur la porte”, superbe) : ce deuxième album, 25 ans après son prédécesseur, révèle au monde un talent fort, singulier. Et sacrément prometteur.

Pascal Zenou en showcase samedi 25 juin à 16 heures au Cultura de Balma-Gramont (5, rue de la Tuilerie). “Une ombre pour deux” (Zen Studio), disponible sur toutes les plateformes musicales.

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