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La pandémie de Covid-19 en Francedossier

Peu de phénomènes ont causé des ruptures aussi rapide et profondes que la progression du travail à distance pendant la pandémie. De quoi causer des maux de tête pour les ressources humaines des sociétés, mais aussi ouvrir de nouvelles perspectives.

Tous les lundis, Julien prend le premier train à 6h30 en gare de Valence, direction Paris. Il y reste jusqu’au lendemain, passe la nuit dans la famille ou chez des copains. «Je suis un pur Parisien mais ça faisait longtemps que je ressentais l’appel de la campagne», raconte cet employé d’Orange qui a déménagé à l’été 2018 à Saint-Péray, commune ardéchoise de 7 500 habitants, pour suivre sa femme qui avait une opportunité dans la région. «Valence, ce n’est pas Paris. Au niveau culturel, c’est pauvre. Mais pour le petit, c’est le paradis. A l’école, ils ont de la place, ils élèvent des poules, c’est fabuleux», résume le quadra. Pour lui, «le Covid n’a rien changé». Mais dans son entreprise, «de plus en plus de gens ont demandé à faire du télétravail. Au siège, on est passé en flex office».

Chez Orange, si la directrice «télétravail et nomadisme» de l’opérateur de télécoms, Martine Bordonné, rappelle à Libération que la société avait déjà une «longue expérience» avec un premier accord signé en 2009, la crise sanitaire a augmenté le volume de télétravail. En 2019, ils étaient 17 000 salariés à le pratiquer régulièrement. Ils sont désormais 31 000 sur 74 000. Le chiffre devrait dépasser les 35 000 à la fin de l’année. Les salariés peuvent réaliser jusqu’à douze jours de télétravail mensuels, avec deux jours a minima de présence sur site par semaine pour «préserver le collectif». Suffisant pour envisager un déménagement loin d…

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