CHRONIQUE – Certaines entreprises surveillent leurs salariés à distance grâce à des logiciels. Les salariés «fliqués» ne manquent pas d’idées ni de gadgets pour déjouer leur employeur…

L’apogée du travail à distance ne marque pas la fin du présentéisme. Bien au contraire… Évidemment, les codes ne sont pas les mêmes. Au bureau, si l’on n’est pas installé devant son ordinateur, une veste sur le dos de la chaise ou une lampe allumée – pas très écolo – suffisent à indiquer la présence. En télétravail, une lumière verte, ou un statut « Disponible » sur les canaux de communication peuvent laisser penser que le collaborateur est à son poste. Mais distance rime encore souvent avec méfiance.

Aussi certaines entreprises ont-elles décidé d’investir dans des outils de surveillance : par exemple, des logiciels qui épient les ­télétravailleurs et quantifient leur activité… On les appelle « boss­wares ». En bon français, « mouchard » : « Souriez donc, vous êtes fliqués… » Vous vous absentez un petit quart d’heure pour aller chercher votre enfant à l’école ou faire une course, cela se saura.
Pour déjouer cette surveillance, certains n’hésitent pas à redoubler d’ingéniosité et…

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