Ce forfait permettrait de prendre en charge les frais liés au télétravail, qu’il soit effectué à domicile ou à l’extérieur.

Alors que Jean Castex a fortement incité les entreprises à mettre en place plus de télétravail, lors de sa prise de parole de ce lundi 6 décembre, une proposition de loi vient d’être déposée par la députée de Haute-Savoie (LREM) Frédérique Lardet mi-novembre.

Après la généralisation du télétravail ces derniers mois, et même si c’est dernier a été quelque peu délaissé ces dernières semaines, Frédérique Lardet veut lancer un “forfait télétravail”. Cette allocation de 600 euros maximum par an, défiscalisée, exonérée de cotisations et de contributions sociales pour l’entreprise, pourrait être mise en place via un accord d’entreprise.

Elle permettrait aux salariés de faire prendre en charge par leur employeur leurs frais liés au télétravail, qu’il soit effectué à domicile (internet, électricité…) ou à l’extérieur, dans un espace de coworking ou un tiers lieu.

Une proposition étudiée en début d’année ?

Le dispositif existant permet aux entreprises de verser une allocation télétravail défiscalisée et exonérée de charges limitée à 2,50 euros par jour et 550 euros par an mais cette allocation ne concerne que “les frais de télétravail à domicile”, précise Frédérique Lardet, citée par Le Figaro.

Sauf que “certaines personnes ne peuvent pas télétravailler de chez elles”, indique l’élue. “C’est inéquitable”.

La députée propose donc la création d’un forfait sur le même modèle que le “forfait mobilité” déjà existant. “Ce dispositif pourrait être dématérialisé, avec une carte qui serait rechargée comme la carte ticket-restaurant”, explique Frédérique Lardet.

Frédérique Lardet souhaite que cette proposition de loi soit étudiée à l’Assemblée nationale en janvier ou février prochain, soit avant la fin de la législature, pour une entrée en vigueur espérée d’ici à la fin 2022.

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