Vous êtes un adepte du télétravail mais votre connexion Internet n’est pas fiable et vous n’avez pas de bureau digne de ce nom? Vous avez tenté de faire de votre chambre un espace de travail pendant le premier confinement, sans succès? Depuis la fin du mois de janvier, un espace de coworking est mis gratuitement à la disposition des locataires des 50 appartements d’une résidence située à Sotteville-lès-Rouen, en Normandie (76). «Nous avons connu trois confinements successifs et de nombreux locataires n’ont pas de connexion Internet pour télétravailler. Nous disposons d’un espace, autant l’aménager», explique Agnès Hugot, membre du comité exécutif de Polylogis, le bailleur social.

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Cet espace accueille aussi bien des salariés en télétravail que des entrepreneurs ou des personnes en recherche d’emploi. «Les locataires qui lancent leur entreprise dans l’informatique apprécient ne pas avoir de coûts fixes pour démarrer. Ils apprécient aussi de pouvoir se réunir et ne pas être isolés lorsqu’ils démarrent», explique Agnès Hugot. D’autres locataires viennent afin de trouver de l’aide pour réaliser leur CV.

Un espace de vie

«Ce n’est pas uniquement un espace physique mais un lieu d’échanges. Des locataires en activité rencontrent des personnes sans activité», définit-elle. Le bailleur souhaite également en faire un «espace de vie» grâce notamment à des étudiants qui dispensent des cours d’informatique aux locataires. En partenariat avec les associations locales, un animateur spécialisé a été recruté pour prendre en charge l’accueil et l’accompagnement des locataires.

Si le projet suscite un engouement suffisant, un local de 80 mètres carrés sera également transformé en espace de coworking, non loin de là. Crédit Photo : Polylogis

Ce local de 30 mètres carrés, doté de six postes de travail équipés d’ordinateurs, d’imprimantes et d’une connexion internet haut débit, était dédié à des activités de gardiennage. Il devait être ravalé. «On a équipé nos employés d’ordinateurs portables donc on avait des ordinateurs fixes en trop. On les a fait venir dans le local et on a juste acheté des tables, installé la fibre, et donné un coup de peinture», retrace Agnès Hugot. Soit 5000 euros d’investissements.

Le bailleur souhaite élargir le public auquel est destiné cet espace. «Des employés d’une start-up ne logeant pas dans la résidence viennent travailler ici.». Si le projet suscite un engouement suffisant, un autre local, de 80 mètres carrés, sera également transformé en espace de coworking, non loin de là. Un programme similaire pourrait voir le jour en Île-de-France.

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