L’association de “coworking” La Fontaine s’est installée dans de vastes et pratiques locaux du boulevard Carnot voici… Elle dresse un premier bilan plus que satisfaisant.
Les banques lui ont fait confiance et ont participé à l’achat des nouveaux locaux, c’est dire si le projet tient la route. Le projet ou plutôt la concrétisation du projet puisque l’association affiche dix ans d’existence. 2021, “c’est l’année de la plus grande mutation” présentait la présidente Sandrine Gaëstel, lors de l’assemblée générale qui s’est déroulée il y a quelques jours, dans les nouveaux locaux de 600 m2 au quatrième étage du 108 bd Carnot, à deux pas de la gare d’Agen.
À cette occasion, les statuts ont changé pour mieux coller à l’évolution de l’association “nous avons de nouvelles activités et souhaitons poursuivre du développement de nouveaux axes de travail, sécuriser notre patrimoine foncier, nous sommes aussi organisme de formation maintenant…” explique Céline Malvy, l’une des deux salariées de l’association de coworking La fontaine. Cette année aussi, elle a obtenu le label “fabrique de territoire” qui encourage les actions en faveur de porteurs de projet sur des thèmes très variés dans un but de réussite entrepreneuriale, et qui participent à la vie économique et sociale du département.
L’humain au centre
La Fontaine propose des lieux pour travailler, bureaux petits et grands, salles de réunion, matériel d’informatique, espaces de détente, terrasse sur les toits de la ville…ainsi que des ateliers en lien direct avec le travail ou en parallèle, comme la santé et le bien-être (réflexologie, cosmétique…) qui, in fine, serviront une meilleure qualité du travail. “La vie collective s’est renforcée, on l’a constaté lorsqu’il a fallu faire quelques menus travaux de bricolage consécutifs aux aménagements plus importants dans nos nouveaux locaux. Beaucoup ont répondu présents et ces moments ont renforcé les liens” commente Céline Malvy. C’est un état d’esprit très solidaire, basé sur les échanges, les partages, le souci de l’humain, et bien sûr l’accompagnement pour que chaque membre puisse développer sa propre “entreprise” et en tirer profit. Plusieurs formules sont proposées dépendant de la présence de chacun. “Nous avons en 2022, 32 abonnés contre 22 en 2021, à mi-temps, à temps plein, en télétravail, en bureaux individuels, des indépendants, des étudiants, une collectivité…” poursuit Céline Malvy.
“Nous sommes devenus un organisme de formation” ajoute la secrétaire Véronique Gaignard, après un appel à projet que l’association a remporté. La Fontaine est également en réseau avec d’autres “tiers lieux” du Lot-et-Garonne.
L’essor de La Fontaine se poursuit et a même explosé depuis le début de cette année, boosté certainement par les effets de la crise Covid, les confinements successifs… qui ont appris à chacun à travailler différemment et avec d’autres objectifs. Côté pécunier, tout semble bien fonctionner. La Fontaine est certes une association, qui ne cherche donc pas à réaliser des profits, mais doit tout de même rembourser les emprunts et continuer à se développer. Dans les quatre premiers mois de l’année, elle a réalisé les objectifs de prestations espérés pour toute l’année 2022, présentait le trésorier Thibaut Levesque.
“Nous espérons poursuivre sur cette lancée sans perdre notre âme bien sûr.” La Fontaine va également développer plusieurs partenariats avec des organismes publics comme la Mission locale pour l’emploi, ou encore les conseils de quartier d’Agen…
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