Le candidat Macron dénonçait la «démocratie confisquée» et «l’entre-soi de la vie politique». Cinq ans plus tard, le fossé entre les Français et leurs élus reste intact et les pontes de la majorité en sont encore à phosphorer pour réformer les institutions.

«Pourquoi en sommes-nous là aujourd’hui ?» Le 4 octobre 2016, le palais des Congrès et de la Musique de Strasbourg est suspendu au «diagnostic de la France qui subit» établi par un ex-ministre de 38 ans, même pas encore candidat officiellement à la présidence de la République. Il dénonce la «démocratie confisquée», «l’entre-soi de la vie politique» et ce sentiment des Français «de ne pas être justement représentés». Emmanuel Macron a flairé dans les questionnaires de «la grande marche», son porte-à-porte géant de l’été 2016, le ras-le-bol démocratique qui balayera quelques mois plus tard la classe politique de l’époque.

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