L’exposition « La Renaissance des femmes » au château royal de Blois (jusqu’au 10 juillet) dresse le portrait de plusieurs femmes célèbres – de pouvoir ou de lettres – du XVIe siècle, à travers des œuvres et des archives de l’époque, mais aussi des représentions bien plus tardives. Car des figures telles que Catherine de Médicis ou Diane de Poitiers ont fait l’objet de réinterprétations – dans les toiles, livres, films du XIXe ou du XXe siècle – qui ont eu un fort impact sur la connaissance et l’appréciation de ces personnages. Il n’est donc pas étonnant de retrouver dans le parcours nombre de tableaux de style troubadour, cette peinture de genre portée sur l’anecdote historique née dans la première moitié du XIXe siècle pour revisiter un imaginaire médiéval et Renaissance. C’est un tableau figurant une scène évocatrice qui a été choisi pour orner le catalogue de l’exposition : Marguerite de Valois-Angoulême lisant à son frère François Ier et à sa cour l’ouvrage dont elle est l’autrice, l’Heptaméron. Si ce recueil de nouvelles sur l’amour profane et sacré narrées par un ensemble de personnages est un des livres les plus célèbres écrits par une femme à la Renaissance, cette toile prêtée par le musée d’Angoulème est méconnue. Durant sa carrière, le peintre Léon Olivié (1833-1901) – bien moins réputé que son maître, Léon Cogniet – s’est frotté, sans beaucoup de succès et de reconnaissance, à la peinture de genre.

chateaudeblois.fr

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