EN DIRECT – Affaire McKinsey: “C’est très bien”, Emmanuel Macron salue l’ouverture d’une enquête du PNF – BFMTV

En meeting dans le 15ème arrondissement de Paris ce mercredi, Nicolas Dupont-Aignan a annoncé vouloir faire de Didier Raoult son ministre de la Santé, en cas d’élection.

“Les pourris des ministères de la Santé, les médecins avec les conflits d’intérêts: ceux-là dégageront, le plus vite possible. La liberté de prescrire des médecins sera supérieure aux valises de billets des laboratoires pharmaceutiques. (…) Il faudra nettoyer le ministère de la Santé, nettoyer Bercy, nettoyer l’Elysée. On va nettoyer tout ça !”, s’est exclamé le candidat à la présidentielle.

Emmanuel Macron a qualifié mercredi sur TF1 d’”infondées” et “scandaleuses” les critiques du Premier ministre polonais Mateusz Morawiecki sur ses entretiens téléphoniques avec Vladimir Poutine concernant la guerre en Ukraine.

“Ces propos sont à la fois infondés et scandaleux, mais ils ne m’étonnent pas” car M. Morawiecki, soutenu par “un parti d’extrême droite”, “s’immisce dans la campagne politique française” après avoir “plusieurs fois reçu madame (Marine) Le Pen”, qu’il “soutient”, a déclaré le président-candidat français.

Pas de passage en force. C’est ce que promet Emmanuel Macron au sujet de la réforme des retraites qu’il envisage s’il est réélu président de la République.

Dans un entretien au Figaro, il indique: “Pour les retraites, il y aura une phase de concertation avec les partenaires sociaux. Je ne le ferai pas par ordonnance. Mais le mandat est clair, je l’ai posé dans toute sa transparence. Ce doit être dès l’automne prochain”.

Rappelons qu’en cas de second mandat d’Emmanuel Macron, le relèvement de l’âge de départ à 65 ans se ferait progressivement jusqu’à 2032, avec “quatre mois de plus par année”.

Interrogé par les journalistes du Figaro, le président a balayé les rumeurs qui affirment qu’il projette de dissoudre l’Assemblée nationale après le 2nd tour de la présidentielle.

“Dans ce contexte, pouvoir réunir le Parlement en cas d’urgence me paraît important, ce qui ne serait pas possible en cas de dissolution. Par ailleurs, il ne faut pas donner à nos compatriotes le sentiment que l’on jouerait avec le calendrier électoral. D’autant que ce calendrier a été fixé par le président de la République sortant. Enfin, une dissolution n’avancerait le scrutin que de quinze jours à peine”, assure le président sortant.

Interrogé sur l’ouverture d’une enquête préliminaire concernant les cabinets de conseil pour blanchiment de fraude fiscale, Emmanuel Macron a estimé qu’il était “très bien que les contrôleurs fiscaux se saisissent d’une affaire”.

Le président candidat, qui souhaite harmoniser l’impôt sur les sociétés au niveau européen, a affirmé sur TF1 qu’”une chose est de dénoncer, il faut corriger” désormais.

Il a défendu le recours aux prestataires extérieurs. “C’est normal”, juge-t-il. “Les trois-quarts sont des prestations informatiques, pendant le Covid”, affirme Emmanuel Macron.

“Si [ce recours] était excessif, en France on le verrait”, pense le candidat à sa réelection.” Il prend l’exemple des “voisins européens” tels que l’Allemagne et le Royaume-Uni qui ont deux fois plus recours aux cabinets de conseils que la France.

Le président candidat s’est dit favorable à de nouvelles sanctions contre la Russie.

“Nous ne laisserons pas faire. Je suis favorable à un nouveau train de sanctions européennes contre la Russie pour que cessent ces exactions”, a-t-il dit au Figaro.

Dans une interview au journal Le Figaro, le président candidat s’est exprimé sur les exactions commises par l’armée russe en Ukraine.

“Ce qui se passe à Boutcha, où des centaines de civils ont été tués sauvagement, est un massacre insoutenable.C’est très vraisemblablement un crime de guerre qui a été commis là-bas, dont les auteurs devront répondre devant la justice internationale et devant l’Histoire”, a affirmé Emmanuel Macron

La candidate socialiste, en déplacement à Cachan, ville du Val-de-Marne dirigée par les socialistes depuis environ 70 ans, s’en est pris à Jean-Luc Mélenchon.

“Je dis aux Françaises et au Français ‘Sentez-vous libres’, il ne faut pas se laisser imposer un vote au nom de je ne sais quelle fausse utilité”, a déclaré la candidate PS, qui a multiplié ces derniers jours les attaques contre le leader de La France Insoumise.

En visite dans une exploitation fruitière en Alsace ce mercredi, l’écologiste a rejeté l’idée d’un vote utile pour le candidat le mieux placé à gauche dans les sondages.

“Il n’y a pas de second tour Jean-Luc Mélenchon ! Il n’y a pas de victoire de Jean-Luc Mélenchon !”, a assuré le candidat écologiste qui appelle “ceux qui considèrent que l’écologie doit être au cœur du prochain quinquennat, qu’on ne peut pas avoir cinq ans d’inaction en plus” à voter en sa faveur.

“Dans une élection présidentielle, au premier tour on vote pour ses convictions”, a-t-il insisté.

L’interprète de Mistral gagnant a affirmé qu’il comptait voter pour le “candidat le plus à l’extrême gauche, quasiment un ‘anar’, Philippe Poutou’.

Au second tour, Renaud votera “contre, pas pour, contre Le Pen”, a-t-il affirmé sur RTL l’un des rares chanteurs à se prononcer.

“Bien sûr, je vais voter, je ne suis pas du camp des abstentionnistes. Je vais voter (au) premier tour pour choisir un candidat, le deuxième pour en éliminer un, une (candidat/candidate)”, confie l’artiste.

Un “appel national” à la réélection d’Emmanuel Macron à la présidence de la République, lancé ce mercredi à Strasbourg, a été signé par plusieurs personnalités, parmi lesquelles trois prix Nobel de médecine et de chimie.

Jules Hoffmann, Prix Nobel de Médecine 2011 et Membre de l’Académie Française et de l’Académie des sciences, ainsi que deux lauréats du Nobel de chimie, Jean-Marie Lehn (1987) et Jean-Pierre Sauvage (2016).

Y figure également Thomas Ebessen, qui a reçu en 2014 le prix Kavli de nanosciences, présenté comme le Nobel de cette discipline.

“A quelques jours du premier tour d’une élection présidentielle, qui pourrait battre de nouveaux records d’abstention et de vote pour les extrêmes, nous lançons de Strasbourg, capitale européenne et des droits de l’homme, un appel national à la mobilisation pour la réélection du Président de la République Emmanuel Macron”, indique le texte de l’appel.

Nicolas Dupont-Aignan, candidat Debout la France pour l’élection présidentielle, est en meeting dans le 15ème arrondissement de Paris ce mercredi à partir de 19 heures.

Un rendez-vous politique à suivre en direct sur votre appli BFMTV.

Plus d’un million de procurations ont été déposées, à la date du 5 avril, annonce le ministre de l’Intérieur. Et le rythme s’accélère: 250.000 demandes de procurations ont été réalisées en une seule journée, ce mardi.

La grande majorité de ces procurations (75%) ont été réalisées en ligne, avant validation dans un commissariat de police, une brigade de gendarmerie ou un consulat.

Les électeurs ont en théorie jusqu’à 24 heures avant le vote, pour déposer une procuration, mais le ministère de l’Intérieur recommande de faire la demande en amont pour éviter toute mauvaise surprise les 10 et 24 avril.

L’ancien ministre de droite estime que le président sortant est ”le mieux armé” pour conduire le pays. L’ancien président de l’UDI ne s’affiche donc pas aux côtés de la candidate LR, Valérie Pécresse.

“J’ai de l’estime et de l’affection pour Valérie que je connais bien. J’ai attendu le dernier moment pour m’exprimer, car il faut être lucide, le second tour opposera Emmanuel Macron à Marine Le Pen. Autant assumer et faire un choix clair dès le premier tour. Je le regrette pour Valérie”, affirme l’ancien ministre dans une interview au Parisien.

Un peu moins de la moitié (45,5%) de la propagande électorale pour le premier tour de la présidentielle a été distribuée par la Poste “mercredi à 12H00”, à quatre jours du premier tour, ont affirmé le ministère de l’Intérieur et La Poste.

Beaucoup d’électeurs s’interrogent sur le fait de ne pas avoir reçu les professions de foi des candidats. 21,8 millions de plis sur 47,9 millions ont déjà été distribués dans les boîtes aux lettres des électeurs. Les plis restants sont en cours d’acheminement” affirme La Poste.

D’après elle, le calendrier est respecté. Cet article nous explique pourquoi.

Interrogé sur l’ouverture d’une enquête préliminaire pour blanchiment de fraude fiscale sur les cabinets de conseil, le porte-parole du gouvernement a répondu, à l’issue du Conseil des ministres.

“Depuis le début, nous appelons à ce que toute la vérité soit faite sur les pratiques fiscales de ce cabinet de conseil (…) Dès le mois de décembre, un train de vérifications fiscales a été diligenté par le ministère des Finances. L’enquête qui a été ouverte par le parquet national financier s’inscrit dans cette même ligne. (…) Ce cabinet de conseil paiera ce qu’il doit payer”, a déclaré Gabriel Attal.

Des candidats à la présidentielle, de Fabien Roussel à Eric Zemmour, se sont réjouis de l’ouverture d’une enquête sur le volet financier de ces cabinets de conseil.

Le candidat Debout La France se félicite de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur les cabinets de conseils.

“Enfin l’ouverture d’une enquête du #PNF pour blanchiment aggravé de fraude fiscale dans le #McKinseyGate”, écrit Nicolas Dupont-Aignan.

Il s’interroge toutefois sur les liens entre le président sortant et le cabinet McKinsey, soulevés par le rapport sénatorial, et souhaite l’ouverture d’une enquête sur ce volet.

Le candidat communiste a dénoncé “des années d’omerta” autour du recours aux cabinets de conseil par l’Etat.

“La fraude fiscale, enfin au menu de cette campagne ! Urgent de s’attaquer à cette délinquance en col blanc qui pille le budget de l’Etat.”, a écrit Fabien Roussel.

Il félicite le groupe communiste, et en particulier la sénatrice Eliane Assassi, co-auteure du rapport qui dénonce ces pratiques.

Le candidat a lui aussi réagi à l’ouverture d’une enquête préliminaire pour blanchiment aggravé de fraude fiscale du PNF.

“M. Le Président, le #McKinseyGate préoccupe en ce moment les Français bien au-delà de ce que vous imaginez. Ne pensez-vous pas qu’il serait préférable pour tous que vous nous livriez ce que vous en savez ?”, interroge Jean Lassalle.

L’ouverture de cette enquête préliminaire concerne le recours aux cabinets de conseils par l’Etat, à la suite du rapport sénatorial publié sur ces recours.

Le candidat Reconquête! s’est fendu d’un tweet pour se réjouir de l’ouverture d’une enquête préliminaire sur le recours au cabinets de conseil par l’Etat.

“Enfin ! Félicitations à la commission d’enquête du sénat et bravo aux parlementaires de Reconquête pour leur signalement fait au PNF”, a écrit Eric Zemmour.

La semaine dernière, le candidat s’était déjà interrogé: “Qu’attend le Parquet national financier pour réagir, lui qui a été si rapide pour les costumes de François Fillon ?”, avait-il publié le 30 mars dernier.

Lors de son meeting Porte de Versailles ce week-end, des partisans de Valérie Pécresse ont sifflé Nicolas Sarkozy, qui a gardé le silence depuis le début de la campagne, se refusant à apporter son soutien à la candidate de son camp.

“Certains électeurs sont tristes”, a-t-elle justifié. “La droite de conviction doit renaître de ses cendres”, a-t-elle poursuivi.

Interrogée sur la mort de Jérémy Cohen le 16 février dernier à Bobigny, Valérie Pécresse a posé ne “pas savoir” si le drame était dû à l’antisémitisme, ajoutant toutefois: “Mais il y a un nouvel antisémitisme dans certains quartiers”. Elle a pointé des “nouvelles bandes de barbares”, jouissant selon elle d’une “impunité totale”, “organisée” par l’exécutif.

Valérie Pécresse a dénoncé une “augmentation des violences” de 32% sous le quinquennat”. “La justice est la grande oubliée du quinquennat”, a-t-elle fustigé.

Elle a ensuite détaillé son programme sécuritaire et pénal. Elle a dit vouloir “inscrire la sûreté dans la constitution”, avec des peines de prison minimales, promettant la “vidéoprotection partout”. Elle s’est encore prononcée pour une “police municipale obligatoire”, “armée et avec beaucoup plus de pouvoir”.

Emmanuel Macron a refusé de participer à Elysée 2022 hier soir sur France 2, contrairement à tous les autres candidats, et la chaîne a dû diffuser des images de ses meetings.

“Il refuse même de descendre dans l’arène. Vous ne trouvez pas scandaleux que quand il y a un débat à tous les candidats sont invités, il ne vienne pas ? C’est une démocratie qui fonctionne bien quand on envoie des images de ses meetings. Une élection, ça n’existe pas, ça s’enjambe, c’est juste une prolongation pour lui”, accuse Anne Hidalgo ce matin sur BFMTV.

Alors que le procureur a expliqué mardi qu’il n’y avait pas de “motifs discriminatoires” à ce stade dans l’enquête sur la mort de Jérémy Cohen, jeune homme de confession juive mort renversé par un tramway, Eric Zemmour est revenu sur l’affaire, affirmant n’avoir “jamais dit que c’était absolument antisémite”.

“Il aurait pu ne pas être juif et avoir le même sort, je me serai scandalisé et ému de la même façon. C’est la vie des petits Français qui son en danger constant dans tous ces quartiers”, a-t-il estimé.

Alors qu’Emmanuel Macron a expliqué qu’il ne souhaitait pas que ce drame donne lieu à des “manipulations politiques”, Eric Zemmour répond: “L’instrumentatlisation politique, c’est la loi du silence”.

“Le parquet a tout fait pour étouffer cette affaire. Il a fallu que ce pauvre père éploré m’écrive, que je fasse un tweet pour que ça prenne toutes ces proportions-là”, a-t-il ajouté.

Pour Marine Le Pen, la notion de “cordon sanitaire”, qui se caractérise par l’union des électeurs de droite et de gauche pour faire barrage à l’extrême-droite, est aujourd’hui éculée.

“Je pense que les gens sont lassés de tout ça. Ils en ont ras la casquette qu’on leur dise qu’il faut voter pour un tel ou un tel, d’entendre ce genre d’anathème. Ce n’est pas argumenté. Les Français ne sont pas des enfants, ils ne croient plus au loup-garou”, a-t-elle déclaré sur Europe 1.

Alors que le gouvernement a été pointé du doigt pour son recours aux cabinets de conseils comme McKinsey, Anne Hidalgo regrette l’usage qu’en fait l’exécutif.

“La logique des cabinets de consultants, c’est de vider le pays de toute sa force. Ces cabinets de consultants ont mis comme idée première que tout ce qui est fait par le service public est inefficace (…) et c’est ce que pense Emmanuel Macron”, avance le représentante du PS ce matin sur BFMTV.

Sur Europe 1, Marine Le Pen a déclaré que “le mandat d’Emmanuel Macron a été un mandat autoritaire, où se sont succédé les violences”, a-t-elle déclaré.

La candidate du Rassemblement national a évoqué les heurts qui ont caractérisé les manifestations organisées par le mouvement des gilets jaunes, mais également “la brutalité sociale et le dédain dont il fait preuve”.

“C’est vrai que moi, je ne suis pas financé par les banques russes et je n’ai jamais rencontré Vladimir Poutine”, a déclaré Eric Zemmour, taclant Marine Le Pen.

Interrogé sur sa baisse dans les sondages, la candidat Reconquête! évoque une question de “sociologie”.

“J’ai un électorat de rassemblement des droite, avec des électeurs qui viennent du Rassemblement national et de LR. Madame Pécresse a perdu autant car ces électeurs ont estimé qu’il fallait se rassembler derrière le président en temps de guerre”, a-t-il estimé, ajoutant que “les électeurs de Fillon et LR reviennent déjà”.

“Madame Le Pen n’a pas le même électorat”, assure-t-il.

Par ailleurs, le candidat Reconquête! affirme que la “dynamique politique est de [son] côté”. “La dynamique dans les sondages, c’est elle, je pense que les sondages se sont toujours trompés depuis 1995”.

“Je suis convaincu que c’est moi qui serai au second tour. Je ne crois pas aux sondages”, a-t-il conclut.

Interrogée sur la mort de Jérémie Cohen intervenue fin février, Marine Le Pen a évoqué sur Europe 1 “la montée de l’ensauvagement” de la société, et d’ajouter que “les agressions antisémites augmentent de manière spectaculaire”.

Quant à l’accusation de récupération politique, notamment adressée par Emmanuel Macron: “il ne peut pas y avoir de récupération à partir du moment où c’est la famille qui a elle-même demandé à ce que publicité soit faite de la terrible mort de ce jeune handicapé”, a estimé Marine Le Pen.

Valérie Pécresse a évoqué le dossier de la guerre en Ukraine. Dénonçant la réserve d’Eric Zemmour sur les images circulant du carnage à Boutcha en Ukraine, la candidate de LR a lancé: “Bien sûr, elles sont vraies”.

Elle a enchaîné: “Bien sûr, Vladimir Poutine est un criminel de guerre, un dictateur”. “La Cour d’appel internationale doit être saisie”, a-t-elle appelé. 

Reprochant à Emmanuel Macron sa gestion du conflit, elle a affirmé: “Il faut changer de capitaine, et je ne nous laisserai plus humilier”. En quoi son approche de la crise aurait-elle été meilleure ? “J’aurais repéré les signaux faibles” des intentions d’agression de Vladimir Poutine, a-t-elle assuré.

Valérie Pécresse s’est encore dit “favorable à ce qu’on se passe” du gaz russe;

Interrogée sur ses regrets de campagne, Valérie Pécresse a reconnu regretter ce “meeting au Zénith où” elle dit avoir “essayé de parler comme un homme”.

“Je demande à être jugée sur la preuve de ce que je suis”, a-t-elle ajouté. 

Anne Hidalgo, dont le père était docker puis électricien et la mère couturière, a tenu à rappeler ce matin sur BFMTV ses orignes sociales.

“Je suis la seule candidate à venir d’un milieu ouvrier”, avance le candidate du Parti socialiste ce mercredi.

Invitée de franceinfo, Valérie Pécresse a taclé Emmanuel Macron et son programme.

“Il n’a pas d eligne politique”, a-t-elle lancé, assurant qu’il avait mis “barre à gauche” lors de son meeting à l’U-Arena ce week-end. L’accusant encore “d’escamoter la campagne”, elle a déclaré: “On ne sait pas où il habite”.

“J’ai voulu mettre de la nuance, de la complexité. C’est même pas un doute. C’est simplement dire, ‘faites attention les images peuvent tromper’, a expliqué sur France Inter Eric Zemmour, après avoir appelé à la “prudence” la veille à propos du massacre de Boutcha, ville de la banlieue de Kiev.

“Si c’est un fait, c’est infâme, odieux”, a-t-il estimé, ajoutant qu””il faut une enquête internationale. Si il y a enquête et qu’on constate que ce sont les méthodes de l’armée russe, c’est infâme”.

La candidate du Parti socialiste, à la peine dans les sondages, tente encore de convaincre les électeurs de gauche.

“Emmanuel Macron est parti tellement à droite que ce n’est plus une option. Quand on voit Jean-Luc Mélenchon avec ses positions extrêmement radicales… Je ne les renvoie pas dos-à-dos mais d’un côté c’est une impasse, de l’autre ce n’est plus une option”, explique Anne Hidalgo ce matin sur BFMTV.

Sur Europe 1, la candidate du Rassemblement national a indiqué que sans la candidature d’Éric Zemmour, elle serait probablement en tête des intentions de vote au premier tour.

“Ce que je regrette, c’est la candidature d’Éric Zemmour. Il est à 11%. Si cette candidature n’avait pas existé, et bien nous serions très certainement en tête de ce premier tour”, a-t-elle indiqué.

Avant de continuer: “Je regrette la division des gens qui sont des défenseurs de la France, je pense que l’urgence de la France aurait pu permettre à cet électorat de s’unir dès le premier tour”.

Invité de la matinale de France Inter ce mercredi matin, Eric Zemmour a été interrogé sur les enseignements qu’il avait tirés de sa première campagne présidentielle et sa première expérience en tant que politique.

“J’ai appris à quel point l’esprit d’une campagne schématise et rend la toute nuance difficile. Ce que je ne savais pas aussi, c’est cette ferveur, cette chaleur qui se dégage dans ma campagne autour de nos idées”, a-t-il expliqué.

“Ça a été comme la rencontre entre ce que je croyais et entre ce qu’un peuple voyait. Ça m’a beaucoup appris”.

Interrogée sur Europe 1 concernant le positionnement de l’Union européenne, qui devrait interdire les importations de charbon russe, Marine Le Pen a fustigé un “positionnement qui n’a ni queue ni tête”.

Elle a notamment évoqué un partenariat conclu entre l’Union européenne et les États-Unis, pour importer du gaz de schiste américain.

“On est en train de choisir du gaz américain, interdit dans l’UE, pour 480 milliards de dollars jusqu’à 2030”, s’est-elle émue.

“Je pense qu’il faut améliorer davantage la représentativité”. Dans une interview répondant aux questions de lecteurs de Ouest-France, Emmanuel Macron affirme être “prêt à mettre la proportionnelle sur le métier”.

“Par ailleurs, sur de grandes réformes comme la fin de vie, avoir une convention citoyenne me paraît important. Je pense aussi que sur de grandes questions, il est utile de revenir à des pratiques référendaires”, explique-t-il.

Dans une interview où il répond aux lecteurs de Ouest-France, publiée ce mercredi, Emmanuel Macron est revenu sur son projet de réforme des retraites contesté, et a à nouveau affirmé que le départ à 60 est “un mensonge”.

“Sauf à payer la retraite avec l’argent des enfants qui ne sont pas encore nés ou en augmentant les cotisations des actifs. ​Les projets des extrêmes gauche et droite ruineront le système par répartition”, a affirmé celui qui prône un départ à 65 ans.

S’il est réélu, Emmanuel Macron a promis de lancer au plus vite son projet de réforme. “Je souhaite lancer ensemble les chantiers de l’école, de la santé, du grand âge et de la retraite. On se donnera des objectifs nationaux, puis ces réformes seront déclinées par bassin de vie”.

Invité ce mercredi matin sur l’antenne de RTL quelques jours après la publication du dernier rapport du GIEC, le candidat écologiste Yannick Jadot a tiré le signal d’alarme, assurant être “le seul candidat à en parler.”

“On a trois ans, pas 15 pas 20, pour bousculer les choses. Lutter contre le dérèglement, c’est penser notre survie, sauver notre avenir, c’est au cœur de toutes les politiques publiques. Ce que dit le rapport c’est gagner la bataille du climat. On ne sauve pas que notre avenir on crée de l’emploi”, estime-t-il.

Interrogé sur sa candidature qui ne décolle pas malgré l’urgence climatique, ce dernier a utilisé une figure de style surprenante. “Dans ma Picardie on dit fin de la foire qu’on comptées bouses, on verra dimanche ce que disent les Français.”

Invitée sur le plateau de France 2 mardi soir, Anne Hidalgo a critiqué le comportement qu’a eu Jean-Luc Mélenchon lors de la perquisition des locaux de La France insoumise en 2018.

“Tout le monde se souvient de ces images de lui s’opposant à des policiers et à magistrats, expliquant que la République, c’est lui. Ça veut dire qu’il ne considère pas l’État de droit. (…) Quelqu’un qui veut présider le pays et qui a ce type de comportement est pour moi une impasse”

Invité sur le plateau de France 2 mardi soir, Éric Zemmour n’a pas exclu de présenter sa candidature aux élections législatives en cas de défaite à l’élection présidentielle.

“Je serai candidat”, a brièvement répondu le candidat de Reconquête, avant d’ajouter: “mais je serai au second tour et je serai élu”. “Je n’abandonnerai pas les gens qui me font confiance”, a enfin conclu Éric Zemmour.

Le candidat du NPA organise une réunion publique ce mercredi, à partir de 18h30 à la salle Son Tay à Bordeaux.

Le candidat de Debout La France! sera en meeting dans le XVème arrondissement de Paris à partir de 18 heures ce mercredi.

La candidate du Rassemblement national réalise une lente mais régulière remontée dans les sondages d’intentions de vote du premier tour, étant désormais créditée de 23% contre 28% pour le président sortant, selon notre sondage Elabe publié mardi soir.

Un autre sondage Kantar-Epoka, également mardi soir, la place de la même manière à 23%, juste derrière le président-candidat à 25%, soit pour lui une chute de quatre points en deux semaines.

À l’approche du premier tour, les candidats multiplient les interventions dans les matinales. Sur BFMTV-RMC, Apolline de Malherbe reçoit la candidate du Parti socialiste Anne Hidalgo à partir de 8h30 dans “Questions de confiance”.

Les autres candidats dans le reste des matinales:

• 7h38, France 2: Philippe Poutou (NPA)
• 7h40, RTL: Yannick Jadot (EELV)
• 7h40, Public Sénat: Nathalie Arthaud (LO)
• 8h00, Public Sénat: Nicolas Dupont-Aignan (DLF)
• 8h15, Europe1: Marine Le Pen (RN)
• 8h15, CNEWS: Jean Lassalle (Résistons!)
• 8h20, France Inter: Éric Zemmour (Reconquête!)
• 8h30, France Info: Valérie Pécresse (LR)

Bienvenue dans ce live consacré à l’élection présidentielle, à quatre jours du premier tour.